Pour l'accueil et la régularisation de tous les migrants

POUR DÉFENDRE LES MIGRANT⋅ES

EN LUTTANT CONTRE L'ISLAMOPHOBIE ET LE RACISME

Pourquoi Vindicte est différente ?

Nous ne croyons pas au mythe raciste de l’identité française
Nous combattons le racisme systémique, y compris le racisme d’État
Nous pensons que toute personne peut choisir son lieu de résidence
Nous voulons l’abolition des frontières et des régularisations massives

Nos engagements

Nous ne privilégions pas une personne en fonction de sa nationalité
Nous combattons le terrorisme parce que nous combattons le racisme

Les réfugiés, les sans-papiers, les migrants : bienvenue !

Être une terre d’accueil

Les premières victimes du terrorisme dans le monde sont les musulmans. Ce sont les victimes des guerres et des groupes armés religieux. Beaucoup n’ont d’autres choix que de fuir leur pays. Ce sont des survivants. Alors que le nombre de réfugiés étaient en baisse, 21 millions de Syriens ont dû quitter leur pays en 2016 suite à la guerre déclenchée par Sarkozy contre son ancien ami.

Fermer les frontières n’a jamais fonctionné dans l’histoire de l’humanité. Tout ce qui se passe, ce sont des migrations clandestines. Plus de 20 000 morts en Mediterranée jusqu’ici.

Quand ils atteignent le territoire français, les réfugiés, les sans-papiers, et les migrants en général souffrent non seulement d’un traitement cruel, d’une administration méprisante, et de l’éloignement de leurs familles et de leurs amis, mais également de la rhétorique fasciste qui sévit en France et en fait des ennemis.

Combattre le racisme

Un tiers des migrations concerne les migrations des pays pauvres vers les pays riches. Et c’est ce tiers-là qui obsède l’entièreté de la classe politique. Le mythe du « grand remplacement », imposé par l’extrême-droite et repris par tous les partis, est raciste parce qu’il a comme unique but d’exclure hors de « l’identité française » les non-blancs.

Cette exclusion des non-blancs est pourtant de fait le cas en France : les immigrés sont majoritairement cantonnés dans des ghettos. Les fascistes font comme si c’étaient de la faute des migrants eux-mêmes, alors que c’est une question d’infrastructure d’accueil, de gentrification, le tout combiné au racisme systémique, qui rend à peu près impossible de s’en sortir, même à plusieurs générations d’écart.

La destruction quotidienne des tentes à Calais, le harcèlement des migrants là-bas, et l’interdiction de fait sinon de droit des associations d’aide aux migrant⋅es relèvent du racisme d’État. C'est une haine sans raison : on parle de personnes qui n’ont pas même l’intention de rester sur le territoire français.

L’amalgame du terrorisme

L’amalgame entre le terrorisme et la religion musulmane est rabâché à longueur de discours. Les terroristes islamistes sont pourtant des gens qui ne sont pas pratiquants. Dans la pauvreté, le mépris et l’exclusion où se trouvent plongés les musulmans, Daech trouve des personnes fragiles et isolées pour s’emparer de leurs frustrations.

Là où les associations antiracistes, comme le CCIF ou BarakaCity, luttaient efficacement contre ces colères en les politisant, et en cherchant les causes sociales auxquelles s’attaquer, le gouvernement a choisi d’interdire ces associations, et par là-même, l’antiracisme. C’est la meilleure manière, pourtant, de laisser à Daech les mains libres.

Le racisme systémique, y compris le racisme d’État, doit être combattu. Les associations antiracistes doivent être non seulement autorisées mais également soutenues dans toutes leurs pratiques. Ce sont ces associations qui comprennent le mieux les mécanismes d’oppression à abattre.